Publié le mercredi 22 janvier 2014 10:20
L’accalmie des armes dans l’Est n’aura finalement été que de courte durée. Vraisemblablement, le décor se met en place pour que les armées crépitent à nouveau dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, en est convaincu : « le gouvernement de la RDC prend très au sérieux les informations sur une nouvelle agression en préparation ». Une fois de plus, il pointe du doigt le Rwanda et l’Ouganda, comme base arrière de cette nouvelle agression.
Les nouvelles en provenance de l’Est ne sont pas rassurantes. La stabilité, quoique relative, retrouvée juste après la déroute de l’ex-mouvement rebelle du M23 n’aura duré que le temps d’un éclair. Elle serait pour l’instant sur le point de voler en éclats. Une hypothèse que prend « très au sérieux » le gouvernement, convaincu de la pertinence des informations à sa disposition.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier à son cabinet, le porte-parole du gouvernement a confirmé les rumeurs de plus persistantes sur la réorganisation du M23 qui circulaient depuis un temps. Selon Lambert Mende, aucun doute n’est permis : le M23 se prépare à refaire surface.
Citant des sources crédibles, en l’occurrence un rapport d’experts de l’ONU, Lambert Mende souligne que « depuis quelques temps des informations concordantes renseignent que les anciens mutins du M23 qui avaient été accueillis au Rwanda et en Ouganda seraient en train de se reconstituer et se réorganiser en procédant à de nouveaux recrutements à partir de ces deux pays voisins (Ndlr : le Rwanda et l’Ouganda) qui n’ont jamais fait mystère de leur inclinaison à soutenir cette force négative en dépit de tous les engagements internationaux ».
Comme toujours, le gouvernement ne va pas par le dos de la cuillère pour dénoncer cette nouvelle agression en gestation et en désigner les instigateurs. Il s’agit bel et bien, selon Lambert Mende, de l’Ouganda et du Rwanda. Sans s’alarmer, celui-ci note que « le gouvernement de la République démocratique du Congo prend très au sérieux les informations sur une nouvelle agression en préparation ». Sur un ton menaçant, il affirme que le gouvernement répondra au coup par coup. « La RDC est préparée à répondre à toute provocation ou agression visant à la déstabiliser, d’où qu’elle vienne et sous quelque forme que ce soit ».
Paraphrasant le chef de l’Etat, Lambert Mende prédit d’ores et déjà l’échec de cette nouvelle aventure. Il est d’avis que « toute nouvelle tentative d’agression sera suicidaire », relevant que le gouvernement n’a pas « vocation à tolérer indéfiniment des sévices contre notre peuple ».
Donnant peu de chance à cette nouvelle aventure des survivants du M23 et relevant la capacité de la RDC à se défendre, Mende souligne que « ceux qui continuent à en rêver doivent savoir que notre ferme volonté de vivre en paix avec tous nos voisins ne doit pas être confondue avec une faiblesse ». « Ceux qui, poursuit-il, au sein de la défunte mutinerie du M23 se sentiraient pousser des ailes par les appels du pied des fauteurs de guerres dans la région des Grands Lacs doivent savoir qu’il ne leur sera plus jamais donné une énième chance de faire couler impunément le sang des Congolaises et des Congolais ».
Kigali et Kampala au centre des opérations
Kinshasa fonde dans un premier temps ses convictions sur le fait que Kigali et Kampala ont gracieusement accordé leur hospitalité aux ex-rebelles du M23 après la déroute leur imposée par les Forces armées de la RDC. Kinshasa s’appuie également sur les révélations contenues dans le rapport des experts des Nations sur la RDC.
Que Kigali et Kampala soient de nouveau pointés du doigt dans l’aventure militaire qui se prépare contre la RDC, Lambert Mende considère que « ces allégations ne surprennent pas le gouvernement de la RDC, car ceux qui, au Rwanda ont porté le M23 sur les fonts baptismaux semblent déterminés à continuer à sponsoriser cette force négative en dépit de tous leurs engagements en sens contraire ». « Depuis la déroute du M23, note-t-il, les deux pays multiplient les conditionnalités dilatoires pour le rapatriement de ces éléments attendus en RDC pour leur participation au Programme DDR ou la comparution en justice le cas échéant ».
De même, ajoute le porte-parole du gouvernement, les deux voisins foulent malheureusement aux pieds « des engagements qu’ils ont souscrits à Addis-Abeba et à New-York aux côtés de tous les pays membres de la CIRGL. Et c’est regrettable ».
Que faut-il faire pour juguler ce danger qui se profile à l’horizon ? La question est sur toutes les lèvres. Néanmoins, sur ce point précis, le porte-parole du gouvernement s’est limité à vanter la capacité des FARDC à défendre le pays. « Qui veut la paix prépare la guerre », prévient un vieil adage. Kinshasa ferait mieux de s’en inspirer pour ne pas être pris de court.
Les nouvelles en provenance de l’Est ne sont pas rassurantes. La stabilité, quoique relative, retrouvée juste après la déroute de l’ex-mouvement rebelle du M23 n’aura duré que le temps d’un éclair. Elle serait pour l’instant sur le point de voler en éclats. Une hypothèse que prend « très au sérieux » le gouvernement, convaincu de la pertinence des informations à sa disposition.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier à son cabinet, le porte-parole du gouvernement a confirmé les rumeurs de plus persistantes sur la réorganisation du M23 qui circulaient depuis un temps. Selon Lambert Mende, aucun doute n’est permis : le M23 se prépare à refaire surface.
Citant des sources crédibles, en l’occurrence un rapport d’experts de l’ONU, Lambert Mende souligne que « depuis quelques temps des informations concordantes renseignent que les anciens mutins du M23 qui avaient été accueillis au Rwanda et en Ouganda seraient en train de se reconstituer et se réorganiser en procédant à de nouveaux recrutements à partir de ces deux pays voisins (Ndlr : le Rwanda et l’Ouganda) qui n’ont jamais fait mystère de leur inclinaison à soutenir cette force négative en dépit de tous les engagements internationaux ».
Comme toujours, le gouvernement ne va pas par le dos de la cuillère pour dénoncer cette nouvelle agression en gestation et en désigner les instigateurs. Il s’agit bel et bien, selon Lambert Mende, de l’Ouganda et du Rwanda. Sans s’alarmer, celui-ci note que « le gouvernement de la République démocratique du Congo prend très au sérieux les informations sur une nouvelle agression en préparation ». Sur un ton menaçant, il affirme que le gouvernement répondra au coup par coup. « La RDC est préparée à répondre à toute provocation ou agression visant à la déstabiliser, d’où qu’elle vienne et sous quelque forme que ce soit ».
Paraphrasant le chef de l’Etat, Lambert Mende prédit d’ores et déjà l’échec de cette nouvelle aventure. Il est d’avis que « toute nouvelle tentative d’agression sera suicidaire », relevant que le gouvernement n’a pas « vocation à tolérer indéfiniment des sévices contre notre peuple ».
Donnant peu de chance à cette nouvelle aventure des survivants du M23 et relevant la capacité de la RDC à se défendre, Mende souligne que « ceux qui continuent à en rêver doivent savoir que notre ferme volonté de vivre en paix avec tous nos voisins ne doit pas être confondue avec une faiblesse ». « Ceux qui, poursuit-il, au sein de la défunte mutinerie du M23 se sentiraient pousser des ailes par les appels du pied des fauteurs de guerres dans la région des Grands Lacs doivent savoir qu’il ne leur sera plus jamais donné une énième chance de faire couler impunément le sang des Congolaises et des Congolais ».
Kigali et Kampala au centre des opérations
Kinshasa fonde dans un premier temps ses convictions sur le fait que Kigali et Kampala ont gracieusement accordé leur hospitalité aux ex-rebelles du M23 après la déroute leur imposée par les Forces armées de la RDC. Kinshasa s’appuie également sur les révélations contenues dans le rapport des experts des Nations sur la RDC.
Que Kigali et Kampala soient de nouveau pointés du doigt dans l’aventure militaire qui se prépare contre la RDC, Lambert Mende considère que « ces allégations ne surprennent pas le gouvernement de la RDC, car ceux qui, au Rwanda ont porté le M23 sur les fonts baptismaux semblent déterminés à continuer à sponsoriser cette force négative en dépit de tous leurs engagements en sens contraire ». « Depuis la déroute du M23, note-t-il, les deux pays multiplient les conditionnalités dilatoires pour le rapatriement de ces éléments attendus en RDC pour leur participation au Programme DDR ou la comparution en justice le cas échéant ».
De même, ajoute le porte-parole du gouvernement, les deux voisins foulent malheureusement aux pieds « des engagements qu’ils ont souscrits à Addis-Abeba et à New-York aux côtés de tous les pays membres de la CIRGL. Et c’est regrettable ».
Que faut-il faire pour juguler ce danger qui se profile à l’horizon ? La question est sur toutes les lèvres. Néanmoins, sur ce point précis, le porte-parole du gouvernement s’est limité à vanter la capacité des FARDC à défendre le pays. « Qui veut la paix prépare la guerre », prévient un vieil adage. Kinshasa ferait mieux de s’en inspirer pour ne pas être pris de court.
Source: Le Potentiel
No comments:
Post a Comment
Muvandimwe, nshuti ya SHIKAMA, turagushimira cyane umuganda utanga wo kubaka URWANDA rushya ubinyujije mu bitekerezo byawe( Komanteri). Kugirango turwanye urukungu rw'Agatsiko ni ngombwa ko buri komanteri ibanza gusuzumwa. Yohereze, irahita ijya ku rubuga mu minota mike niba idatandukira( kuvuga ibitajyanye n'inyandiko), itukana, cyangwa yuzuyemo uburere buke.
Wipfusha komanteri yawe ubusa ukoresha "ANONYMOUS", himba izina urikomeze kuko hari ibihembo mu Kuboza 2016 ku bantu 3 bazaba babaye indashyikirwa mu gutanga ibitekerezo. Dukomeje kubashimira ubwitange n'umurava muhorana. IMANA Y'I RWANDA ihorane namwe iminsi yose.
Dg NKUSI Yozefu
www.shikamaye.blogspot.com
Uharanire ko Ukuri gusimbura ikinyoma.
Email: mahoriwacu@gmail.com; tel: +4745564355